INSERT INTO articles VALUES ('Seconde_Guerre_mondiale', 'La Seconde Guerre mondiale, ou Deuxième Guerre mondiale4, est un conflit armé à l''échelle planétaire qui dura du 1er septembre 1939 au 2 septembre 1945. Ce conflit opposa schématiquement deux camps : les Alliés et l’Axe. Provoquée par le règlement insatisfaisant de la Première Guerre mondiale et par les ambitions expansionnistes et hégémoniques des trois principales nations de l’Axe (Allemagne nazie, Italie fasciste et Empire du Japon), elle consista en la convergence, à partir du 3 septembre 1939, d’un ensemble de conflits régionaux respectivement amorcés le 18 juillet 1936 en Espagne (la guerre d''Espagne), le 7 juillet 1937 en Chine (la guerre sino-japonaise), et le 1er septembre 1939 en Pologne (campagne de Pologne), puis par l''entrée en guerre de la France et du Royaume-Uni avec leurs empires dès le 3 septembre 1939. L''URSS rejoint le camp allié à la suite de l''invasion allemande le 22 juin 1941 et les États-Unis après l''attaque de Pearl Harbor le 7 décembre 1941. Dès lors, le conflit devient vraiment mondial, impliquant la majorité des nations du monde sur la quasi-totalité des continents. La Seconde Guerre mondiale prend fin sur le théâtre d''opérations européen le 8 mai 1945 par la capitulation sans condition du Troisième Reich, puis s’achève définitivement sur le théâtre d''opérations Asie-Pacifique le 2 septembre 1945 par la capitulation sans condition de l''Empire du Japon, dernière nation de l’Axe à connaître la défaite. La Seconde Guerre mondiale constitue le conflit armé le plus vaste que l’humanité ait connu, mobilisant plus de 100 millions de combattants de 61 nations, déployant les hostilités sur quelque 22 millions de km²5, et tuant environ 62 millions de personnes, dont une majorité de civils. N’opposant pas seulement des nations, la Seconde Guerre mondiale fut aussi la plus grande guerre idéologique de l’Histoire, ce qui explique que les forces de collaboration en Europe et en Asie occupées aient pu être solidaires de pays envahisseurs ou ennemis, ou qu’une résistance ait pu exister jusqu’en plein cœur de l’Allemagne nazie en guerre. Guerre totale, elle gomma presque totalement la séparation entre espaces civil et militaire et vit, dans les deux camps, la mobilisation poussée non seulement des ressources matérielles – économiques, humaines et scientifiques – mais aussi morales et politiques, dans un engagement des sociétés tout entières. La somme des dégâts matériels n’a jamais pu être chiffrée de façon sûre, mais il est certain qu’elle dépasse les destructions cumulées de l’ensemble des conflits connus par le genre humain depuis son apparition[réf. nécessaire]. Les pertes en vies humaines et les traumatismes collectifs et individuels ne furent pas moins considérables, la violence ayant pris des proportions inédites. Le conflit donna lieu à de multiples crimes de guerre, qui ne furent l''apanage d''aucun camp, crimes s''insérant dans une violence militaire et policière d''une intensité et d''une profondeur inégalées, cette violence notamment contre les civils étant parfois un élément de la stratégie militaire. On assista ainsi à l''émergence à une échelle inconnue jusqu''alors de crimes de masse particulièrement atroces et pour certains sans précédents, tout particulièrement à l''instigation de l''Allemagne nazie et du Japon impérial. Parmi ces crimes figure la déportation en camps de concentration, camps de travail et camps d''extermination, comportant des chambres à gaz à des fins d’extermination de populations entières (Juifs, Slaves, Tziganes) ou de catégories particulières d’individus (homosexuels, handicapés, etc.) commandée par le régime nazi : l''ampleur des crimes suscita la définition d''une incrimination nouvelle le crime contre l''humanité, appliqué notamment au génocide des juifs d''Europe. Le régime Shōwa ne fut nullement en reste en Asie avec, à son actif, dix millions de civils chinois enrôlés de force par la Kōa-in au Mandchoukouo, environ 200 000 « femmes de réconfort » enrôlées en Corée et dans tout l’Extrême-Orient, ainsi que l’annihilation systématique de populations civiles, principalement en Chine et notamment lors du massacre de Nankin. Il faut ajouter à cela l''assassinat systématique de résistants et d''opposants politiques, ainsi que les représailles contre les civils, comme le firent par exemple les nazis ; les viols généralisés des femmes dans les territoires ennemis occupés, crimes perpétrés tant par un camp que par l''autre, et à une moindre échelle dans les territoires amis ; les expérimentations sur des êtres humains auxquelles se livrèrent des médecins nazis, tels le SS Josef Mengele et l’unité japonaise 731 ; les bombardements aériens massifs de civils d’abord par l’Axe en Europe (Coventry en Angleterre, Rotterdam aux Pays-Bas) et en Asie (Shanghai, Guangzhou, Chongqing, cette dernière étant la ville la plus bombardée du conflit sino-japonais), puis par les Alliés : Dresde et Hambourg en Allemagne, Tokyo avec du napalm au Japon. Pour la première fois, la bombe atomique fut utilisée contre un pays : deux bombes A larguées sur des cibles civiles par les États-Unis ont explosé à trois jours d’intervalle, à Hiroshima et à Nagasaki, au Japon. La Seconde Guerre mondiale propulse les États-Unis et l’URSS, principaux vainqueurs, au rang de superpuissances concurrentes appelées à dominer le monde et à se confronter dans une vive rivalité idéologique et politique, pendant près d''un demi-siècle, et à s''affronter militairement par États interposés comme en Corée, au Viêt Nam, en Afghanistan. Elle scelle le déclin des vieilles puissances impériales d’Europe et ouvre le processus de décolonisation qui s’accélère dans l''après-guerre en Asie, dans le monde arabe et en Afrique, jusqu''aux années 1960. L''ampleur des destructions et des morts suscite la création d''instances internationales, politiques et économiques, visant à éviter la réapparition des conditions ayant mené à la guerre (Organisation des Nations unies, Fonds monétaire international, Banque mondiale et Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce pour les plus connues). Enfin, ce dernier conflit d''ampleur sur le continent européen marque par sa fin le début en Europe de l''Ouest d’une période de prospérité sans précédent, dans la foulée de la reconstruction, et l''émergence progressive d''un projet d''unification politique pacifique porté en premier lieu par les deux adversaires historiques, l''Allemagne et la France[réf. nécessaire].', 'http://commons.wikimedia.org/wiki/Special:FilePath/WW2Montage.PNG?width=300', 'Dans le sens des aiguilles d''une montre à partir d''en haut à gauche : troupes du Commonwealth dans le désert ; civils chinois enterrés vivants par des soldats japonais ; forces soviétiques durant une offensive hivernale ; avions de combat japonais prêts à s''envoler sur le pont du porte-avion japonaisShōkaku; prise de Berlin par les soldats de l''Armée rouge ; unsous-marinallemand subissant une attaque.', 'home', '2017-02-22 22:45:44.864955', '2017-02-23 00:43:08.117577'); INSERT INTO articles VALUES ('Adolf_Hitler', 'Adolf Hitler (prononcé en allemand [ˈa.dɔlf ˈhɪt.lɐ] Prononciation du titre dans sa version originale Écouter), né le 20 avril 1889 à Braunau am Inn en Autriche-Hongrie (aujourd''hui en Autriche et toujours ville-frontière avec l’Allemagne) et mort par suicide le 30 avril 1945 à Berlin, est un dirigeant politique allemand. Fondateur et figure centrale du nazisme, il instaure en 1933 une dictature totalitaire en Allemagne désignée sous le nom de Troisième Reich. Chef du Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP) et auteur de Mein Kampf, il devient chancelier le 30 janvier 1933. Hitler met très rapidement en place les premiers camps de concentration nazis, dans le cadre de la répression des opposants politiques (notamment socialistes, communistes et syndicalistes). L''année suivante, après une violente opération d’élimination physique d’opposants et rivaux — connue sous le nom de nuit des Longs Couteaux — et la mort un mois après du vieux maréchal Hindenburg, alors président du Reich, il se fait aussitôt plébisciter — en août 1934 — comme chef de l''État, portant désormais le double titre de Führer (« guide ») et chancelier du Reich. Une fois au pouvoir, il mène une politique pangermaniste, revanchiste et belliqueuse, fondée sur une idéologie antisémite, anti-slave et raciste ; l''expansionnisme de l''Allemagne nazie est l''élément déclencheur du volet européen de la Seconde Guerre mondiale, qui cause plusieurs dizaines de millions de victimes. Hitler est le principal responsable de crimes de guerre et crimes contre l''humanité, crimes dont la Shoah reste le plus marquant. L''Allemagne nazie connaît d''abord une période de victoires militaires et occupe la majeure partie de l''Europe, mais elle est ensuite repoussée sur tous les fronts, puis envahie par les Alliés, à l''Est et à l''Ouest. Hitler se donne la mort alors que Berlin est investie par les troupes soviétiques. Son régime devait durer « mille ans », il en aura duré douze et laissé l''Allemagne et une grande partie de l''Europe en ruines. L’ampleur sans précédent des destructions, des pillages et des crimes de masse dont il est le responsable (en particulier les camps d’extermination nazis), tout comme le racisme radical singularisant sa doctrine et l''inhumanité exceptionnelle des traitements infligés à ses victimes lui ont valu d''être considéré de manière particulièrement négative par l''historiographie, par la mémoire collective et par la culture populaire en général. Son nom et sa personne font généralement figure de symboles répulsifsNote 1.', 'https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/10/Bundesarchiv_Bild_183-S33882%2C_Adolf_Hitler_retouched.jpg/220px-Bundesarchiv_Bild_183-S33882%2C_Adolf_Hitler_retouched.jpg', 'Adolf Hitler en 1937.', 'persons', '2017-02-23 01:25:20.366403', NULL); INSERT INTO articles VALUES ('Charles_de_Gaulle', 'Charles de Gaulle (Prononciation du titre dans sa version originale Écouter), communément appelé le général de Gaulle, né le 22 novembre 1890 à Lille et mort le 9 novembre 1970 à Colombey-les-Deux-Églises, est un militaire, résistant, homme d''État et écrivain français. Chef de la France libre puis dirigeant du Comité français de Libération nationale pendant la Seconde Guerre mondiale, président du Gouvernement provisoire de la République française de 1944 à 1946, président du Conseil des ministres français de 1958 à 1959, instigateur de la Ve République fondée en 1958, il est président de la République française du 8 janvier 1959 au 28 avril 1969. Il est le premier à occuper la magistrature suprême sous la Cinquième République. Élevé dans une culture de grandeur nationale, Charles de Gaulle choisit la carrière d''officier. Il est fait prisonnier lors de la Première Guerre mondiale. Il sert et publie dans l''entourage de Philippe Pétain, prônant l''usage des divisions de blindés dans la guerre contemporaine auprès de personnalités politiques. En mai 1940, colonel, il est placé à la tête d''une division blindée et mène plusieurs contre-attaques pendant la bataille de France ; il est promu général de brigade à titre temporaire le 25 mai 1940. Il est nommé sous-secrétaire d''État à la Guerre et à la Défense nationale dans le gouvernement Reynaud, pendant l''exode de 1940. Il rejette l''armistice demandé par Pétain à l''Allemagne nazie. De Londres, il lance, à la BBC, l''appel du 18 Juin au peuple français pour résister et rejoindre les Forces françaises libres. Condamné à mort et déclaré déchu de la nationalité française par le régime de Vichy, il veut incarner la légitimité de la France et être reconnu en tant que puissance par les Alliés. Ne contrôlant que quelques colonies mais reconnu par la Résistance, il fusionne, en 1943, la France libre au sein du Comité français de Libération nationale, dont il finit par prendre la direction. Il dirige le pays à la Libération. Favorable à un exécutif fort, il s''oppose aux projets parlementaires des partis et démissionne en 1946. Il fonde le Rassemblement du peuple français (RPF), mais son refus de tout compromis avec le « régime des partis » l''isole dans une « traversée du désert » à l''écart de toute responsabilité. De Gaulle revient au pouvoir lors de la crise du 13 mai 1958, pendant la guerre d''Algérie. Investi président du Conseil, il fait approuver la Ve République par un référendum. Élu président de la République, il veut une « politique de grandeur » de la France. Il affermit les institutions, la monnaie (nouveau franc) et donne un rôle de troisième voie économique à un État planificateur et modernisateur de l''industrie. Il renonce par étapes à l''Algérie française, malgré l''opposition des Pieds-Noirs et des militaires, qui avaient favorisé son retour. Il décolonise aussi l''Afrique noire, en y maintenant l''influence française. De Gaulle prône l''« indépendance nationale » en rupture avec le fédéralisme européen et le partage de Yalta : il préconise donc une « Europe des nations » impliquant la réconciliation franco-allemande et qui irait « de l''Atlantique à l''Oural », réalise la force de dissuasion nucléaire française, retire la France du commandement militaire de l''OTAN, pose un veto à l''entrée du Royaume-Uni dans la Communauté européenne, soutient le « Québec libre », condamne la guerre du Viêt Nam et reconnait la Chine communiste. Sa vision du pouvoir, c''est-à-dire un chef directement approuvé par la Nation, l''oppose aux partis communiste, socialiste, centristes pro-européens et d''extrême droite. Ils critiquent un style de gouvernance trop personnel, voire un « coup d''État permanent », selon la formule de François Mitterrand contre lequel de Gaulle est réélu en 1965 au suffrage universel direct. Il surmonte la crise de mai 68 après avoir semblé se retirer, convoquant des élections législatives qui envoient une écrasante majorité gaulliste à l''Assemblée nationale. Mais en 1969 il engage son mandat sur un référendum (sur la réforme du Sénat et la régionalisation) et démissionne après la victoire du « non ». Il se retire dans sa propriété de Colombey-les-Deux-Églises, où il meurt dix-huit mois plus tard. Charles de Gaulle, considéré comme l''un des dirigeants français les plus influents de son siècle, est aussi un écrivain de renom. Il a notamment laissé des Mémoires de guerre, où il affirme s''être toujours « fait une certaine idée de la France », jugeant que « la France ne peut être la France sans la grandeur ».', 'https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/18/Bundesarchiv_B_145_Bild-F010324-0002%2C_Flughafen_K%C3%B6ln-Bonn%2C_Adenauer%2C_de_Gaulle-cropped.jpg/220px-Bundesarchiv_B_145_Bild-F010324-0002%2C_Flughafen_K%C3%B6ln-Bonn%2C_Adenauer%2C_de_Gaulle-cropped.jpg', 'Charles de Gaulle en 1961.', 'persons', '2017-02-23 01:26:20.402297', NULL); INSERT INTO articles VALUES ('Troisième_Reich', 'Le Troisième Reich est un terme désignant l''État allemand nazi dirigé par Adolf Hitler de 1933 à 1945. La République n''étant pas abrogée en droit durant l''année 1933, le terme Reich allemand (Deutsches Reich) continue d''être le nom officiel donné à l’État allemand, dans l''ensemble des documents administratifs et politiques produits par l''Allemagne jusqu''en 1945. Toutefois, à partir de l''automne 1943, le terme « Grossdeutsches Reich » lui est préféré par un certain nombre de représentants de ce régime. Adolf Hitler était le chef du Parti national-socialiste des travailleurs allemands (Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei en allemand, aussi appelée NSDAP). Le mot nazisme est un acronyme représentant la doctrine définie par Adolf Hitler et le régime politique qu''il dirigea ; il est tiré des lettres du nom de cette doctrine, devenu nom du parti : national-sozialismus (national se prononce « natsional » en allemand, tout comme le z qui se prononce aussi « ts »), contracté en nazi-smus = nazismus = nazisme en français. Ce régime dura de la nomination d''Adolf Hitler comme chancelier le 30 janvier 1933 à la capitulation sans condition du Reich vaincu le 8 mai 1945, suivie de l''arrestation le 23 mai du dernier gouvernement nazi de Karl Dönitz. La propagande nazie destinait le Troisième Reich à durer « mille ans », il en dura douze, la République de Weimar n''ayant d''ailleurs jamais été formellement abrogée par les nazis. État policier et de type totalitaire, reposant avant tout sur le « pouvoir charismatique » absolu exercé par son Führer Adolf Hitler, le Troisième Reich est responsable du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale en Europe, pendant laquelle il perpétra, entre autres crimes de masse, le génocide des Juifs (Shoah) et des Tsiganes (Porajmos) d''Europe, la mise à mort systématique des handicapés, il poursuivit tous les opposants potentiels et il laissa l''Allemagne en ruines.', 'https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/7c/Flag_of_the_German_Reich_%281935%E2%80%931945%29.svg/256px-Flag_of_the_German_Reich_%281935%E2%80%931945%29.svg.png', 'Ein Volk, ein Reich, ein Führer.', 'countries', '2017-02-23 01:38:19.063292', NULL); INSERT INTO articles VALUES ('Europe', 'L''Europe est un continent ou une partie des supercontinents de l''Eurasie et de l''Afro-Eurasie. Elle est parfois appelée le « Vieux Continent », par opposition au « Nouveau Monde » (l''Amérique). Sur le plan culturel, l''Europe a reçu de multiples influences au cours des âges, et comprend de nombreux pays qui possèdent à la fois un héritage commun, des différences linguistiques, religieuses et historiques, et des apports récents venus depuis la mondialisation. À ce titre, l''Europe est un espace de civilisation forgé par une histoire millénaire. Une communauté de peuples, de différents États, tend à se constituer politiquement avec l''Union européenne. L''Europe, et plus particulièrement la civilisation gréco-romaine, est le berceau de la civilisation occidentale. Entre le xvie siècle et le xxe siècle, les nations européennes ont contrôlé et colonisé à plusieurs reprises l''ensemble du continent américain, la quasi-totalité de l''Afrique, l''Océanie et de grandes parties de l''Asie. L''Europe est également à l''origine de plusieurs bouleversements historiques majeurs, comme la Renaissance, les grandes découvertes, le siècle des Lumières et la révolution industrielle.', 'https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/44/Europe_orthographic_Caucasus_Urals_boundary_%28with_borders%29.svg/langfr-280px-Europe_orthographic_Caucasus_Urals_boundary_%28with_borders%29.svg.png', 'Localisation de l''Europe', 'locations', '2017-02-23 01:39:20.746496', NULL); INSERT INTO articles VALUES ('Winston_Churchil', 'Winston Leonard Spencer-Churchill, né le 30 novembre 1874 au palais de Blenheim (Woodstock, Oxfordshire, Royaume-Uni) et mort le 24 janvier 1965 à Londres, est un homme d''État britannique. Son action décisive en tant que Premier ministre du Royaume-Uni de 1940 à 1945, son rôle durant la Seconde Guerre mondiale, joints à ses talents d''orateur et à ses bons mots en ont fait un des grands hommes politiques du xxe siècle. Ne disposant pas d''une fortune personnelle, il tire l''essentiel de ses revenus de sa plume. Ses dons d''écriture seront couronnés à la fin de sa vie par le prix Nobel de littérature. Il est également un peintre estimé. Winston Leonard Spencer-Churchill appartient à la famille aristocratique Spencer, dont il est la plus brillante figure depuis le fondateur, son ancêtre John Churchill, 1er duc de Marlborough (1650-1722), auquel il a consacré une biographie. Fils d''un homme politique conservateur atypique n''ayant pas connu le succès escompté et mort relativement jeune, il ambitionne très vite de réussir dans ce domaine. De fait, s''il débute dans la carrière militaire et combat en Inde, au Soudan et lors de la seconde guerre des Boers, il y cherche surtout l''occasion de briller et de se faire connaître. Cette recherche de gloire lui vaut parfois un certain nombre d''inimitiés parmi ses pairs. Assez rapidement, en partie pour des questions financières – l''armée paie moins que le journalisme et il a besoin d''argent – il sert en tant que correspondant de guerre, écrivant des livres sur les campagnes auxquelles il participe. Bien plus tard, il sert brièvement sur le front de l''Ouest pendant la Première Guerre mondiale, comme commandant du 6e bataillon des Royal Scots Fusiliers. Il est député durant la majeure partie de sa carrière politique, longue de près de soixante années, et occupe des postes ministériels pendant près de trente ans. Avant la Première Guerre mondiale, il est ministre du Commerce, secrétaire du Home Office et Premier Lord de l''Amirauté du gouvernement libéral d''Herbert Henry Asquith. À ce titre, il participe à la création des premières lois sociales de son pays et à un mouvement visant à restreindre l''importance de la Chambre des lords, deux éléments qui lui valent une forte inimitié de la part des conservateurs. Il reste à cette fonction jusqu''à la défaite britannique lors de la bataille des Dardanelles, dont il est tenu pour responsable, et qui provoque son éviction du gouvernement. Blanchi de ces accusations par une commission d''enquête parlementaire, il est rappelé comme ministre de l''Armement, secrétaire d''État à la Guerre et secrétaire d''État de l''air par David Lloyd George, alors Premier ministre. Durant l''entre-deux-guerres, il quitte le Parti libéral et revient au Parti conservateur, avant de devenir chancelier de l''Échiquier. Son bilan à ce poste est mitigé. L''économie n''est pas son domaine de prédilection, à la différence de la politique étrangère et des affaires de stratégie militaire. Dans les années 1930, il n''est pas en phase avec le milieu politique d''alors. Les conservateurs qui dominent le parti ne l''apprécient pas et lui-même n''est pas un homme d''appareil. Il connaît une dizaine d''années de traversée du désert. Il faut attendre le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale pour que Winston Churchill redevienne ministre en tant que Premier Lord de l''Amirauté. Après la démission de Neville Chamberlain, le 10 mai 1940, il devient Premier ministre du Royaume-Uni, les conservateurs l''ayant choisi plus par défaut que par adhésion. À 65 ans, alors le plus âgé des grands dirigeants alliés, il atteint le sommet de sa carrière politique. Il organise les forces armées britanniques et conduit le pays à la victoire contre les puissances de l''Axe. Ses discours et ses paroles marquent le peuple britannique et les forces alliées. Il permet également aux forces de la France libre, dirigées par Charles de Gaulle, pour lequel il éprouva une tumultueuse mais forte amitié, de s''imposer comme faisant partie des Alliés et comme seules représentantes de la France combattante durant la Seconde Guerre mondiale. Après avoir perdu les élections législatives de 1945, il devient chef de l''opposition conservatrice, dénonçant dès 1946 le rideau de fer. Il occupe à nouveau la fonction de Premier ministre de 1951 à 1955, date de sa démission. Malade, il quitte en 1964 la Chambre des communes, où il siégeait depuis 1900. En 1953, la reine Élisabeth II le fait chevalier de l''ordre de la Jarretière. À sa mort, elle le gratifie d''obsèques nationales qui, avec celles du pape Jean-Paul II en 2005, seront l''occasion de l''un des plus importants rassemblements d''hommes d''État ayant eu lieu dans le monde.', 'https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/9c/Sir_Winston_S_Churchill.jpg/300px-Sir_Winston_S_Churchill.jpg', 'Winston Churchill en 1942.', 'persons', '2017-02-19 22:19:44.799421', NULL); -- -- Data for Name: articles_fields; Type: TABLE DATA; Schema: public; Owner: dev -- INSERT INTO articles_fields VALUES ('Winston_Churchil', 'birthDate', '1874-11-30', 'date/date');